Groupe solidaire de femmes à Yaoundé, Cameroun
Il y a beaucoup à faire en ce qui concerne l’inclusion des femmes en Afrique. Depuis longtemps, la dévalorisation du genre féminin marque profondément les cultures, les communautés et les individus, hommes ou femmes. La perception que les femmes ont de leurs capacités et de leur valeur sur le plan humain est le point de départ de cette immense question qu’est l’épanouissement de la femme.
En août 2012, le projet de l’Action Volontaire de Bienfaisance (AVB), un groupe de solidarité composé de plusieurs camerounaises, a vu le jour à Yaoundé avec le soutien de CONSA. Donner la parole, se rassembler, s’exprimer sans crainte d’être jugée, proposer des solutions et les mettre en œuvre pour le bien de la communauté, reconnaître sa valeur et celle des autres, agir concrètement, voilà l’esprit de travail de l’AVB.
Tel que suggéré par la fondatrice du projet, Cécile Mbeza de Yaoundé, les femmes de l’AVB se sont donné comme première mission de parrainer un orphelinat de 14 enfants de 3 à 17 ans à Mbankomo, en banlieue de Yaoundé. Depuis septembre 2012, elles vont régulièrement prêter main forte à la Responsable, Sœur Angèle. Elles amènent des denrées, cuisinent, font des corvées de jardinage, amusent les enfants, au grand bonheur de ces derniers.
Formations d’Instructeurs au Cameroun et Côte d’Ivoire
Après plusieurs Cours de Formation d’Instructeurs gratuits en 2006, 2007, 2008 au Cameroun et au Congo-Brazza, CONSA a rendu possible la réalisation de deux Cours de plus, un au Cameroun et l’autre en Côte d’Ivoire en 2012 et 2013. Les étudiants de 6 pays voisins ont également été conviés et assistés avec les frais de transport (Congo, Gabon, Bénin, Togo, Tchad et Burkina Faso). Grâce à CONSA, au total plus 75 participants ont été reçus, hébergés et formés gratuitement. CONSA travaille de concert avec le Mouvement Gnostique International (MGI) afin de former des enseignants en Sagesses Anciennes, ou GNOSE.
Les participants ont ensuite regagné leurs pays d’origine, où jusqu’aujourd’hui ils enseignent dans les Centres d’Études que CONSA et le MGI gère et soutiennent financièrement.
Dispensaire au Gabon
Dans les pays à faible développement économique, il existe de génération en génération une connaissance étendue des plantes curatives et des pathologies qu’elles soulagent.
Samuel, Sylvie, Nicaise et Guylaine sont quatre agents intermédiaires de CONSA et instructeurs du MGI qui maîtrisent cette connaissance traditionnelle et possèdent une expertise reconnue des plantes médicinales locales. À Libreville au Gabon, depuis décembre 2013 ils ont mis en place un dispensaire où sont prodigués gratuitement et parfois à moindre coût, des soins, du support moral, des remèdes naturels issus des savoirs ancestraux et des conseils de santé aux indigents, aux malades et aux laissés-pour-compte.
De plus, une école d’alphabétisation est présentement en cours d’organisation dans les mêmes locaux du dispensaire, afin de répondre à un besoin urgent des communautés locales.
En Côte d’Ivoire : Le Moringa pour contrer la malnutrition
Le Moringa est un petit arbre, facile à cultiver en milieu tropical et très résistant à la sécheresse. La consommation des feuilles, de l’écorce, des racines ou de l’huile, a de nombreuses propriétés bénéfiques autant pour l’humain, que pour la terre ou l’eau. Il est démontré que le Moringa peut guérir et soulager des centaines de maladies. On l’appelle communément l’arbre miraculeux.
De nombreux organismes humanitaires en Afrique, en Inde et en Amérique du sud utilisent actuellement le Moringa, entre autres pour l’assainissement des eaux ou pour lutter contre la malnutrition et les problèmes de santé qui en découlent.
En novembre 2012, suite à une proposition d’Armel, un agent congolais vivant alors en Côte d’Ivoire, et de concert avec d’autres instructeurs d’Abidjan, CONSA a facilité la mise en place d’un projet éducatif à l’orphelinat des garçons de Bingerville, une banlieue de la capitale. Actuellement, les agents de CONSA réalisent avec un groupe de 45 garçons entre 10 et 15 ans, la culture de deux champs de Moringa. Les enfants participent à toutes les étapes depuis la plantation jusqu’à la consommation en passant par la récolte et la transformation des feuilles de Moringa. Le personnel de l’orphelinat, les infirmiers, le jardinier, les éducateurs et des professeurs, collaborent participent aussi au projet.